
L’IA médicale dite « médecine du futur »
L’Etat a un devoir de garantir au citoyen une médecine de pointe tout en s’assurant de l’éthique de l’usage des données et de la fiabilité des innovations dont il bénéficiera.
L’IA joue un rôle central dans la révolution médicale en cours. Elle permet un système de santé plus efficient. L’avènement des objets connectés permet d’améliorer considérablement les diagnostics de nombreuses pathologies grâce à la collecte de données de santé.
La France dispose, dans le domaine de l’intelligence artificielle au profit de la santé, d’équipes de recherches académiques d’excellence, d’un réseau médical de renommé mondiale, de grandes entreprises pharmaceutiques et technologiques mais aussi de startups innovantes.
L’IA a pour ambition d’améliorer la santé des patients et leur expérience du système de santé sur du long terme et vise à mutualiser les données de santé qui permettent ainsi le développement de solutions numériques efficaces qui seront partagées et accessible.
Cela nécessite une implication pleine et entière des citoyens.
Exemple pour illustrer les propos précédents :
Les personnes âgées souffrent de plus en plus d’une pluralité de pathologies ainsi ils sont amenés à être suivis par différents professionnels de santé et différentes structures médicales, ainsi le partage de données grâce à l’IA permet de mettre en place un meilleur traitement en fonction des qualités de vie de chaque patient.
L’intelligence artificielle permet d’éclairer la stratégie thérapeutique à adopter patient par patient et cas par cas. Permet également d’assurer l’efficacité des traitements dans le contexte de vie des patients (afin d’éviter les mauvais effets secondaires) et pour une population plus large que celle sélectionné lors des essais cliniques.
L’IA contribue à l’augmentation des succès des traitements, à l’expertise médicale, retranscrit
la réaction du patient aux premiers traitements reçus et ses spécificités individuelles : tous ceux-ci sont des données mobilisant les dossiers des patients de plusieurs centres hospitaliers pour avoir une base d’information suffisante pour dresser des conclusions précises et performantes.
L’IA favorise le passage d’une médecine de masse à une médecine personnalisée.
L’IA médicale c’est donc un outil d’aide à la décision d’un diagnostic.
Abordons maintenant l’IA médicale au service de la chirurgie :
Aujourd’hui, l’IA au bloc est utilisé pour configurer des robots aidant aux opérations chirurgicales offrant une précision inégalée (exemples : gestes minutieux, réduction des tremblements de la main). Elle est également utile dans la planification chirurgicale grâce à l’analyse des données des patients et dans l’évaluation des imageries médicales comme les IRM et scanners. .
À l’université de Berkeley en Californie, une équipe a mis au point l’IA « motion 2VEC », cet algorithme apprend à réaliser lui-même des points de suture en s’appuyant sur des vidéos de chirurgiens humains à l’oeuvre. Couplé a un robot chirurgical, l’algorithme sera capable de reproduire certains gestes du chirurgien. Les chercheurs on constaté qu’après avoir visionné 78 vidéos le système réalisait déjà des points de suture avec une précision de 85,5% et une marge d’erreur moyenne de 94 millimètres.
Avec cet IA « motion2Vec » le chirurgien pourrait en fin d’intervention céder sa place à la machine, ainsi la machine pourrait refermer la zone opéré de façon autonome toujours sous le contrôle de l’infirmière de bloc.
Gains de temps, garantie de la sécurité, amélioration des gestes chirurgicaux… L’IA apporte de sérieux avantages pour la chirurgie :
À Starsbourg au sein l’IHU dans l’équipe de Dr Marescaux on utilise la puissance de l’IA en modélisant des patients artificiels que l’on appelle « clones virtuels ». Ainsi le personnel médical peut manipuler ces patients artificiels, dans tous les sens, retirer des éléments ou même simuler l’effet des opérations. L’IA sert alors à préparer des interventions chirurgicales complexes à défaut de les réaliser. Ces clones permettent également aux chirurgiens juniors de s’entrainer.
L’équipe de Marescaux utilise également l’IA comme assistant chirurgien pour garantir la sécurité opératoire, les chercheurs élaborent une IA capable de guider le chirurgien vers la meilleure stratégie opératoire au cours de l’intervention. Un test a été mené sur une opération de vésicule biliaire : Pr Marescaux s’enthousiasme alors : « Au bout de 50 interventions, l'ordinateur avait déjà compris que cette opération se déroule toujours en sept étapes et au bout de 120 interventions, il était capable de lancer une alerte si le chirurgien ne prenait pas le bon instrument ! D'ici à trois ans, l'algorithme s'enrichira de 300 vidéos supplémentaires : de quoi, certainement, éviter des erreurs plus subtiles ».
Aujourd’hui, l’IA est un bon assistant pour le chirurgien mais son utilisation au bloc reste rare.
Exemple d’avancées qu’a permis l’IA :
- étude de nombreuses molécules innovantes pour la prise en charge du cancer
- dépistage de la retinopathie diabétique à partir de photos
Merci d’avoir lu mon article , n’hésitez pas à mettre un commentaire. À bientôt dans un nouvel article :)
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